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Commune mixte de Belprahon

Histoire

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Si Belprahon m'était conté...

Évoquer un village, c’est aussi parler de son passé, ce qui n’est pas, dans le cas particulier, chose aisée. En effet, malgré d’importantes recherches, rares sont les ouvrages sur cette localité sise dans le Grand Val qui est aussi dénommé Le Cornet. Cependant, le «Recensement architectural de la commune» effectué par l’Office cantonal de la culture, donne quelques informations très intéressantes sur le village.

Belprahon se situe aux portes de la ville de Moutier et s’étend perpendiculairement à l’axe de la vallée – comme la plupart des autres villages formant le Grand Val – sur une surface de 379 hectares. Le village de concentre sur le flanc du Raimeux, au Nord. Le nom du village de «Bé» vient d’une abréviation latine de «bedum» ou de « bed » qui signifie ruisseau et de «prahon» ou «pravon» en patois du terme latin «profondum», soit en français profond.

La traduction littérale est donc «ruisseau profond». Le cours d’eau, aujourd’hui canalisé, existe toujours et les diverses constructions du Centre ancien suivent fidélèment son lit.

L’histoire du village est intimement liée à celle de Moutier puisque sous l’Ancien Régime, le village est nommé comme courtine de l’Abbaye de Moutier-Grandval et jusqu’en 1798, la commune fait partie de l’Ancien Evêché de Bâle. La localité rejoindra le canton de Berne en 1815 suite à la signature du Traité de Vienne.

Belprahon est situé à l’écart des voies de communications et n’est pas traversé par la route cantonale Moutier – Balsthal. Bien qu’il existe une ligne de chemins de fer (RM) depuis le début du 20e siècle, le village de Belprahon ne possède pas de halte. A l’époque, les citoyens du village avaient jugé la dépense de 600 francs trop élevée pour la construction d’une gare.

L’absence de liaisons routière et ferroviaire tend à expliquer pour quelle raison la population est demeurée stable jusqu’aux années 1960. C’est à cette époque que le chemin d’accès au village a été goudronné donnant ainsi un essor remarquable au développement du village avec la construction de nombreuses villas au Sud du village.

Aujourd’hui, cette séparation entre la partie ancienne et la nouvelle zone de construction développée à partir des années 1960 est encore très marquée. Ainsi, le noyau ancien est blotti dans une petite combe qui s’appuie sur les contreforts du Raimeux déclinés en de magnifiques pâturages et vergers.

Le résultat du site est de qualité et pittoresque. La place du village, marquée par l’école de style néo-classique et la fontaine datant de 1874 – de très belle facture – forment le centre de la localité autour duquel s’articule les diverses constructions.

Le patrimoine architectural est composé d’une douzaines de fermes dont l’orientation est généralement parallèle au versant de la montagne, de quelques greniers et de fontaines qui soulignent le caractère rural du lieu.

La maison communale, rénovée en 1985, date du 17e siècle, constitue un bel objet dont les habitants sont fiers.

Le village dans les années 1910

Selon le livre «Indicateur du Jura bernois 1909 – 1910», le village de Belprahon comptait, à cette époque, une population de 220 habitants.

Parmi ceux-ci, on dénombrait :

Population

Les recherches effectuées permettent d’établir l’évolution de la population à partir de 1850. Cette année-là, le village comptait 126 habitants et cet effectif est resté très stable jusqu’en 1960 puisqu’il se situait à 133 âmes.

L’aménagement de la route goudronnée menant au village a provoqué une explosion de la démographie puisque la localité a augmenté de 60 personnes en 10 ans (1970), suivi par une augmentation similaire les dix années suivantes (253 habitants en 1980) pour arriver à 328 à la veille du nouveau millénaire.

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